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Bitcoin : tout comprendre en 10 minutes et 10 questions

Ia ora na chers lecteurs de Polynésie ou d’ailleurs ! Vous le savez, ce site est dédié à l’actualité du Polynesian Islands Crypto Summit (PICS), mais aussi à la découverte de l’incroyable univers de la blockchain et des cryptomonnaies.


Et lorsque l’on parle cryptomonnaies, difficile de passer à côté de celle qui déchaîne tant de passions : Bitcoin.


Bitcoin, c’est un condensé technologique difficile à apprivoiser. Mais rassurez-vous, nous allons tout vous expliquer à travers 10 questions. Vous êtes prêts ? C’est parti !


1. Qu’est-ce que le Bitcoin ?


Le mot Bitcoin provient de « bit » - une unité de mesure en informatique - et de « coin », qui signifie "pièce de monnaie" en anglais.


Le Bitcoin (BTC), c’est donc une monnaie numérique que l’on appelle aussi cryptomonnaie. Il n'y a pas de pièces ou de billets en bitcoins.


Contrairement aux monnaies dites « traditionnelles » comme le franc pacifique, l’euro ou le dollar, le Bitcoin n’est pas lié à un gouvernement, un État ou une Banque Centrale. Le Bitcoin est indépendant, puisqu’il se passe de ces organes de contrôle habituellement chargés de créer la monnaie et de contrôler les transactions.


À la place, Bitcoin repose sur un registre informatique distribué. Ce registre est administré par un réseau d'une multitude d’ordinateurs reliés les uns aux autres sans aucun organe de contrôle centralisé. On parle de réseau pair-à-pair (autrement dit, d'individu à individu).


Ainsi, le Bitcoin n’est pas seulement une monnaie numérique ! C’est aussi un système de paiement, de transfert de valeur sur Internet. À l’inverse, l’euro ne peut pas être échangé par lui-même. Il nécessite l’utilisation d'un système support tels que SWIFT, PayPal ou encore Visa pour qu’une transaction soit opérée.


On parle de bitcoin avec un « b » pour représenter la monnaie, l’unité de compte, et de Bitcoin avec un « B », lorsque l’on évoque le système de paiement en lui-même.


2. Qui a créé le Bitcoin ?


Le Bitcoin a été créé par un certain Satoshi Nakamoto.


Fin 2008, Satoshi Nakamoto publie un livre blanc d’une dizaine de pages qui décrit et présente le fonctionnement d’un « système de paiement électronique pair-à-pair » : Bitcoin. Début 2009, il effectue la première transaction sur le réseau à destination de Hal Finney (ci dessous), développeur et cryptographe américain. L’histoire est en marche.



Mais alors, qui est réellement Satoshi Nakamoto ? Et bien personne ne le sait. Il s’agit d’un pseudonyme et son identité réelle n’a jamais été découverte.


Ce qui est certain, c’est qu’au moment de présenter le livre blanc de Bitcoin, il s’est adressé à un groupe informel de personnes intéressées par la cryptographie : les cypherpunks. Ces derniers étaient et sont encore convaincus que l’utilisation de la cryptographie permet d’assurer le respect de la vie privée et des libertés individuelles sur Internet.


Logiquement, certains d’entre eux ont été soupçonnés d’être Satoshi Nakamoto : Hal Finney lui-même, Adam Back, Nick Szabo, Len Sassaman… D’autres imaginent qu’il pourrait s'agir d’un groupe de personnes, voire même d’une institution.

Toujours est-il que depuis 2011, Satoshi Nakamoto n’a plus donné signe de vie. C'est probablement une très bonne chose pour le Bitcoin, car l’identification de son créateur aurait été un point de vulnérabilité majeur pour la réelle distribution du réseau. En tout cas, le mystère reste entier !


3. Comment fonctionne le Bitcoin ?


Nous l’avons vu, le Bitcoin est à la fois une monnaie numérique et un système de transfert de valeur. Nous avons aussi vu qu'il repose sur un registre informatique distribué.


Et si vous êtes un lecteur assidu de nos articles, vous devez déjà savoir que ce registre informatique distribué a un nom : la fameuse blockchain. Il est essentiel de comprendre son fonctionnement pour appréhender la réponse à cette question (jetez un œil à l’article dédié, c'est par ici !).


C’est cette architecture qui enregistre et stocke l’historique des transactions effectuées sur le réseau, depuis le tout premier jour. Elle permet au Bitcoin de se passer d’intermédiaire de confiance, en l'occurrence les banques, et de garantir la viabilité des échanges.


Se passer d’intermédiaires ne signifie pas que personne n’intervient dans le fonctionnement du Bitcoin. Cela signifie simplement que le pouvoir n’est centralisé dans les mains d’aucun acteur.

Voici, de manière simplifiée, comment se déroule une transaction Bitcoin de A à Z :

  • Lorsqu’une transaction est envoyée par un utilisateur, les nœuds vérifient dans la blockchain que ce dernier détient bien les bitcoins qu’il souhaite transférer. Les nœuds, ce sont les ordinateurs qui détiennent une copie de la blockchain et donc de toutes les transactions passées.

  • Si tout est conforme (que l’utilisateur détient bien les bitcoins qu’il souhaite transmettre), les nœuds valident la transaction.

  • Mais pour être définitivement confirmées, les transactions doivent être regroupées dans un bloc.

  • Certains nœuds, que l’on appelle les mineurs, ont pour rôle de valider ces blocs. Pour cela, ils fournissent une preuve de travail (Proof of Work en anglais), c'est-à-dire un calcul mathématique facile à effectuer mais dont la solution est très difficile à trouver.

  • Dès que la solution au calcul mathématique est découverte par l’un des mineurs, ce dernier transmet le bloc qu’il a « miné » à tous les autres nœuds du réseau.

  • La difficulté de ce calcul est perpétuellement ajustée afin qu’un nouveau bloc soit validé toutes les 10 minutes environ.

  • Si la majorité des nœuds acceptent le bloc, le nouveau bloc est créé et relié au bloc précédent qui est lui-même relié au bloc précédent, etc. C’est cet enchaînement de blocs liés entre eux qui forme... la blockchain.

  • La transaction de l’utilisateur est alors validée et le destinataire reçoit les bitcoins envoyés.


4. Le Bitcoin est-il sécurisé ?


Le Bitcoin n’est pas seulement sécurisé. Il est ultra-sécurisé ! Il n’a jamais été victime d’un piratage.


Et oui, lorsque l’on entend parler de hacks ou d’arnaques liées au Bitcoin, ce sont les outils et services d’accès que vous utilisez qui sont responsables. Pas le Bitcoin lui-même ! Heureusement, nous vous accompagnerons sur les sujets liés à la sécurité de vos cryptomonnaies dans de prochains articles.


Pour revenir au Bitcoin, cette sécurité est notamment portée par le fonctionnement de la blockchain et l'apport de la cryptographie. Chaque bloc créé étant cryptographiquement lié à celui qui le précède, il est impossible de modifier une transaction passée sans modifier tous les autres blocs. La blockchain Bitcoin est ainsi souvent qualifiée d'infalsifiable et d'immuable !


Pour modifier ces blocs et corrompre le réseau (par exemple payer quelqu’un en bitcoin alors que l’on n’en possède pas), il faudrait obtenir plus de 51 % de la puissance de calcul mobilisée par l'ensemble des mineurs à travers le monde. Or, il y a aujourd’hui tellement de mineurs que l’investissement nécessaire pour acquérir cette puissance de calcul serait extrêmement important.


L'activité des mineurs à travers la preuve de travail permet donc à la fois de confirmer les transactions, de former de nouveaux blocs et de rendre les tentatives de piratage très difficiles.


Bien sûr, plus la puissance de calcul est répartie entre différents mineurs, plus le réseau est sécurisé. La distribution et décentralisation de tous les acteurs du réseau est d'ailleurs un point essentiel de la sécurité du Bitcoin qui le différencie grandement des acteurs traditionnels de la finance. Contrairement à une banque ou tout autre organisme centralisé, corrompre l’un des nœuds du réseau ne suffit pas à l’atteindre.


Enfin, notez que cryptographie ne rime pas avec opacité. Avec Bitcoin, tout est transparent et ouvert à tous. C’est-à-dire que tout le monde, sans exception, peut observer l’activité qui s’y déroule, contribuer à son développement, etc. Tout l'inverse de la finance traditionnelle ! Cette transparence est un formidable vecteur de sécurité, le code source du Bitcoin étant constamment audité et surveillé.


Bref, vous l’aurez compris, Bitcoin est un véritable coffre-fort numérique. D’un strict point de vue technologique, vos actifs sont probablement plus en sécurité sur la blockchain que sur les serveurs de votre banque traditionnelle…

5. Comment les nouveaux bitcoins sont-ils créés ?

Contrairement aux monnaies traditionnelles qui sont émises à tout moment par les Banques Centrales, la création monétaire sur Bitcoin est strictement contrôlée et déterminée depuis sa création.

Pour comprendre cela, revenons au rôle des mineurs. Nous avons vu que ces derniers permettent la création de nouveaux blocs de transactions et qu’ils participent à la sécurisation du réseau. Mais vous vous doutez bien qu’ils n’ont aucun intérêt à le faire gratuitement…

Le minage demande en effet une puissance de calcul importante et donc un matériel conséquent. Comment rentabiliser cette pratique et inviter le maximum de mineurs à sécuriser le réseau ? En associant la création de bitcoins à l’activité de minage, tout simplement !

Dès le code source, Satoshi Nakamoto a décidé qu’à chaque bloc validé, le mineur ayant solutionné le premier le calcul mathématique permettant de former un bloc serait récompensé en bitcoins. Les mineurs ont ainsi bien plus d’intérêts à sécuriser le réseau qu’à le corrompre.

Au départ la récompense était de 50 bitcoins par bloc. Mais tous les 4 ans, cette récompense est divisée par 2, c’est ce qu’on appelle le halving. Depuis le dernier halving de mai 2020, la récompense est de 6,25 bitcoins par bloc.

Au total, 21 millions de bitcoins seront créés (près de 19 millions le sont déjà), pas un de plus ! Le dernier devrait l’être autour de 2140. Attention, il n’y en aura pas assez pour tout le monde…



6. Quel est l’apport du Bitcoin ?

Si vous avez bien suivi jusqu’ici, vous devez déjà comprendre que les apports du Bitcoin sont nombreux.


Bitcoin règle une problématique clé que l’on appelle la double dépense. Contrairement à la monnaie physique, la monnaie numérique peut normalement être dupliquée et falsifiée. Internet est en effet le monde de la copie : lorsque vous envoyez un email, le destinataire ne reçoit pas vraiment le texte que vous avez envoyé. Il reçoit une copie.


Cela pose problème en matière d’échanges monétaires sur Internet. C’est pour cette raison que nous avons besoin d’un intermédiaire, d’un tiers de confiance (notre banque), pour vérifier qu’un utilisateur ne dépense pas 2 fois la même somme.


Bitcoin répond à cela en créant pour la première fois la rareté numérique : lorsque vous transférez des bitcoins à quelqu’un, ce dernier les reçoit véritablement. Et ça change tout, puisque la valeur est réellement transmise et le fameux tiers de confiance (qui s’avère ne pas toujours l’être) perd toute utilité.


En se passant de tiers de confiance et grâce à son architecture technologique, Bitcoin devient la monnaie ouverte par excellence. Personne ne peut empêcher quelqu’un de réaliser une transaction, personne ne peut annuler une transaction, personne ne peut tricher. Bitcoin est incensurable, infalsifiable, neutre, transparent, sans frontières et ouvert à tous.



Peu importe votre origine, votre classe social, votre sexe, votre passif, votre patrimoine, votre localisation… Tout le monde, sans exception, peut profiter des apports du Bitcoin et y contribuer à l’aide d’une simple connexion Internet. De quoi intéresser les centaines de millions de personnes dans le monde qui ne sont pas bancarisés…

D’un point de vue plus monétaire, le Bitcoin est plus efficient sur certains points que le système actuel. Avec le Bitcoin, pas de plafonds de paiement, pas d’horaires d’ouverture, des transactions quasiment instantanées depuis n’importe quel pays du monde et des frais dérisoires.

Enfin, Bitcoin est un actif rare du fait de ses 21 millions d’unités. Il est aussi prédictible, dans le sens où sa politique monétaire est inscrite au sein même de son code depuis son lancement. Pour l’ensemble de ces raisons, il est considéré par certains comme une réserve de valeur en devenir.


7. Qui fixe le prix du Bitcoin ?


Vous savez maintenant que Bitcoin n’est contrôlé par aucun État ni aucune Banque Centrale.


Aucun tiers dit de « confiance » ne peut donc instrumentaliser le prix d’un bitcoin. Son évolution n’est fixée que par l’offre et la demande sur le réseau, c’est-à-dire par le nombre d’acheteurs et de vendeurs.


Il existe aujourd’hui des plateformes d’échange de cryptomonnaies où acheteurs et vendeurs se retrouvent pour effectuer des transactions. Selon la plateforme d’échange utilisée, le prix du Bitcoin peut donc être légèrement différent, car l’offre, la demande et la liquidité disponible diffèrent de l’une à l’autre.


De manière générale, les acheteurs et vendeurs peuvent être influencés par énormément de facteurs variables au moment de prendre une décision : les bonnes ou mauvaises nouvelles, le sentiment de marché, le contexte économique global, etc. Ces variables entraînent des mouvements de prix parfois importants, à la hausse comme à la baisse.


Malgré ces variations, l’historique du cours du Bitcoin montre une progression très importante sur le long-terme. À sa création, Bitcoin était valorisé 0,01 $. À la date de rédaction de cet article, soit 13 ans après, son prix est maintenant de 41 600 $. Une progression fulgurante, qui permet de relativiser la volatilité sur le court-terme.

Rassurez-vous, vous n’êtes pas obligés d’avoir 41 600 $ pour acheter du bitcoin. Le Bitcoin peut heureusement être divisé jusqu’à 8 décimales après la virgule. Chaque décimale est appelée un satoshi, en référence à son créateur. Ainsi, si je détiens 0,00000010 bitcoin, je détiens 10 satoshis.

Quoi qu’il en soit, il y a fort à parier que la volatilité de son prix est vouée à se réduire au fur et à mesure de son adoption. En effet, plus la masse monétaire portée par Bitcoin sera importante, moins son prix évoluera de manière impulsive.



8. Le Bitcoin est-il anonyme ?


C’est probablement l’une des principales idées-reçues à propos du Bitcoin. Non, Bitcoin n’est pas un réseau sur lequel les utilisateurs évoluent de manière anonyme.


Précédemment, nous avons noté que toutes les transactions sur la blockchain Bitcoin sont visibles de tous. Les informations qu'elles renferment sont donc librement consultables.


En ayant connaissance de votre adresse publique, l’équivalent en quelque sorte du numéro IBAN de votre compte bancaire, tous les utilisateurs du réseau peuvent consulter le montant des transactions que vous avez effectué, l’origine et les destinataires des fonds, etc.


Puisque ces données, qui sont des données personnelles, sont confidentielles mais transparentes, on dit que l’on évolue sur le réseau Bitcoin de manière pseudonyme et non pas anonyme.


Rassurez-vous, les utilisateurs n’ont tout de même pas accès à vos informations personnelles (nom, adresse, numéro de téléphone, etc.) et n’auront jamais accès à vos fonds ! Faites simplement attention aux données, aux indices que vous semez et qui pourraient permettre de faire le lien entre votre identité réelle et votre portefeuille numérique.


Si vous indiquez par exemple avec fierté sur les réseaux sociaux que vous avez acheté 0,05 bitcoin à 20h00 le 11 mars 2022, il sera plutôt aisé de retrouver la trace de cette transaction, de remonter jusqu’à votre portefeuille Bitcoin et de faire le lien avec votre identité réelle.


9. Le Bitcoin est-il légal ?

S’il est vrai que le prix du Bitcoin est volatil et qu’il reste un investissement risqué, ce n'est pas pour autant que c'est une arnaque.

Le Bitcoin est légal dans la plupart des pays du monde, dont la France. N’ayez aucune crainte si vous nous lisez depuis la Polynésie française !

Cependant, il faut tout de même noter qu’une poignée de pays ont adopté un cadre légal très strict à l’égard du Bitcoin. C’est le cas par exemple de la Chine ou du Maroc.

N’oubliez pas que Bitcoin est avant tout un outil. C’est l’utilisation qui en est faite qui peut parfois être considérée comme illégitime au regard des lois applicables (blanchiment d’argent, détournement de fonds, vols, etc.). En ce sens, il n’est pas différent des autres monnaies telles que le franc pacifique ou l’euro.

Enfin, si les services qui gravitent autour du Bitcoin peuvent éventuellement être interdits (les plateformes d’échanges par exemple), il est impossible d’empêcher à 100 % l’accès au réseau Bitcoin, à moins d’interdire Internet…


10. Qu’est-ce que le Bitcoin a de plus que les autres cryptomonnaies ?


Vous le savez sans doute, une multitude de cryptomonnaies ont été créées suite à l’apparition du Bitcoin. Toutes n’ont pas les mêmes applications (vous voulez tout comprendre aux cryptomonnaies en 18 questions ? C'est par ici !).


Bitcoin est le premier arrivé. Il a permis de prouver que le concept de monnaie numérique et de blockchain était cohérent et fonctionnait. C’est, encore aujourd’hui, la plus importante cryptomonnaie du secteur en termes de capitalisation.


Bitcoin repose aussi sur un très important réseau de nœuds et de mineurs. En ce sens, il est considéré comme étant plus distribué que les autres monnaies numériques et donc plus sécurisé.


Grâce à ses caractéristiques intrinsèques et notamment la notion de rareté numérique qui a été introduite dans son code, Bitcoin est parfois considéré comme une réserve de valeur en devenir. Une sorte d’or numérique 2.0. Cette rareté numérique est un point qui distingue Bitcoin de la plupart des autres cryptomonnaies qui sont souvent dites inflationnistes (le dollar ou l'euros par exemple peuvent être émis virtuellement à l'infini).


Aussi, malgré les variations de son cours, la volatilité du Bitcoin est réputée moins importante que celle des autres cryptomonnaies. De manière générale, lorsque le cours du marché est baissier, Bitcoin s’en sort le mieux.


Enfin, et contrairement à une bonne partie des cryptomonnaies, les probabilités de voir le Bitcoin disparaître sont faibles, voire inexistantes ! Son niveau d’adoption est croissant et de nombreux acteurs institutionnels y consacrent désormais une partie de leur trésorerie. Il faudra sans aucun doute compter sur lui à l’avenir !


C’est ici que s’achève cet article dédié au Bitcoin ! Nous espérons qu’il vous a plu et intéressé. Il vous reste probablement encore quelques questions : comment acheter du bitcoin, comment le stocker, comment ouvrir un compte sur une plateforme d’échange... Mais promis, nous y répondrons très prochainement. Autant de sujets qui seront bien évidemment abordés lors du PICS !


En attendant, prenez le temps d'en apprendre plus sur la Finance Décentralisée, cette nouvelle finance permise par les cryptomonnaies !


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